Anesthésiologie
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Anesthésiologie
Le mot « anesthésie » signifie l’insensibilité aux douleurs provoquées par les actes médicaux et chirurgicaux.
Il existe deux types d’anesthésie : l’anesthésie générale et l’anesthésie régionale, suivant que l’on endort soit le cerveau, soit les nerfs de la région intéressée. Ces deux techniques peuvent être utilisées en même temps ce qui permet une diminution des doses de chaque produit utilisé.
L’assistance d’un anesthésiste est demandée dans de nombreux gestes diagnostiques et thérapeutiques comme :
- L’endovasculaire avec dilatation et pose de stents
- L'endoscopie digestive où là aussi des actes naguères chirurgicaux se font par gastroscopie, colonoscopie ou cholangioscopie (dilatation, prothèse)
- Des procédures radiologiques concernant notamment des patients pédiatriques (scanner, RMN)
- L’analgésie obstétricale enfin qui nécessite une organisation 24h sur 24 avec la mise en route d’une analgésie péridurale. Environ 750 péridurales sont réalisées par an avec actuellement peu d’effets secondaires ou complications
Il existe des consultations avant la péridurale prénatale sur le site :
- Site La Tourelle (Verviers)
Et des consultations préopératoires sur le site :
- Site Peltzer (Verviers)
Consultation : Route P011
Le consentement :
Comme pour tout acte médical, vous pouvez refuser une anesthésie.
Au cours de votre entrevue avec l’anesthésiste-réanimateur, celui-ci vous informera du type d’anesthésie et demandera votre consentement.
Vous pouvez lui poser toutes les questions que vous jugez nécessaires pour vous aider dans votre décision.
Pour les enfants comme pour les personnes légalement incapables de prendre une décision, le consentement sera donnée par le représentant légal, père, mère ou tuteur.
Etre à jeun
Pour votre sécurité, nous vous demandons de ne rien manger ni boire plusieurs heures avant votre anesthésie.
Votre estomac doit être vide pour l’intervention.
Prémédication
Pour diminuer votre anxiété avant l’intervention, l’anesthésiste prescrira peut-être une prémédication : il s’agit de médicaments qui vous préparent à l’anesthésie et à l’intervention.
Le traitement que vous prenez chez vous sera généralement maintenu (arrêter brutalement la prise de médicaments qui sont indispensables à votre état de santé peut avoir des conséquences sérieuses)
Le médecin anesthésiste-réanimateur est le mieux placé pour juger des médicaments à arrêter ou à administrer avant l’anesthésie.
La sécurité
Durant toute l’anesthésie, le médecin anesthésiste-réanimateur vous surveillera de façon continue.
Cette surveillance lui permet de prendre, en cours d’intervention et sans délai, toutes les décisions nécessaires pour votre sécurité et d’adapter de manière permanente l’anesthésie aux actes réalisés par le chirurgien.
Cette technique d’anesthésie vous rend inconscient et insensible à la douleur.
Cela nécessite l’administration de médicaments, qui agissent sur le cerveau. L’anesthésiste peut les administrer dans une veine ou par un masque appliqué sur le visage (ou les deux).
Ces médicaments extrêmement efficaces et fiables provoquent un sommeil artificiel très différent du sommeil naturel. C’est ici qu’intervient la fonction de réanimateur de votre anesthésiste. Il va surveiller et assurer une fonction correcte du cœur, des poumons, des reins, la protection du corps, tout en permettant l’intervention. Il dispose pour cela de nombreux appareillages de surveillance. Il utilisera un respirateur, un tube dans la trachée, ou un masque pour apporter l’oxygène correctement au sang.
L’anesthésiste surveillera d’autres fonctions de votre organisme que vous ne soupçonnez peut-être pas comme le relâchement des muscles, la coagulation du sang et bien d’autres encore.
A la fin de l’intervention, l’anesthésiste arrêtera l’administration des médicaments anesthésiants. Il donnera parfois des antidotes. Vous retrouverez ainsi la conscience, et progressivement plus d’autonomie.
Pour votre sécurité, vous serez encore surveillé dans une salle de réveil mieux appelée unité de soins post-anesthésie (U.S.P.A.). L’anesthésiste traitera la douleur après l’opération.
La douleur est transmise par les nerfs. Si on bloque un nerf, une partie du corps est anesthésiée. Ceci peut se réaliser en injectant autour des nerfs des médicaments appelés anesthésiques locaux.
Suivant la région à anesthésier, la technique porte un nom différent. Ce sont toujours les mêmes médicaments que l’on utilise.
Si l’anesthésie péridurale ou rachidienne permet d’endormir tout le bas du corps, il existe d’autres techniques qui permettent de n’endormir qu’un bras, une jambe, un pied…
Depuis de longue date, l’hypnosédation est pratiquée au CHPLT pour des interventions chirurgicales.
L’hypnosédation permet - avec un complément d’une anesthésie locale - de diminuer très fortement les doses médicamenteuses administrées, elles deviennent infimes.
Cette technique, permet de transformer un événement (opération) désagréable en événement agréable avec un confort post-opératoire plus grand et une hospitalisation plus courte.
Pendant toute l’intervention, l’anesthésiste, formé à la technique, accompagne par la voix le patient dans le processus hypnotique en s’adaptant au type d’intervention. Il adapte les doses médicamenteuses si nécessité. Et comme pour toute anesthésie, il surveille de la même façon les fonctions vitales du patient.
Depuis 2001, une approche de la douleur chronique par l’hypnose a été mise sur pied au sein du service d’Anesthésie. Ainsi, cette technique est proposée comme outil supplémentaire et complémentaire.
Les anesthésistes y rencontrent des mamans à partir de leur 7e mois de grossesse. Elles désirent une fin de grossesse plus confortable ou désirent accoucher autrement - sous hypnose - comme complément d’analgésie ou sous hypnose pure.
Il y a plus de 50 mamans qui, avec satisfaction, ont accouché sous hypnose seule. L’important est de donner la vie de la façon la plus confortable pour la maman et d’avoir un outil en plus pour gérer l’événement.
Dans le cadre de la douleur chronique, les anesthésistes accompagnent des personnes souffrant de douleurs fantômes, d’asthme, migraines, acouphènes, neuroalgodystrophie, eczéma, psoriasis, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, colite, gastralgies récalcitrantes, arthralgies, douleurs et malaises d’origine immunitaire…
Hypnose et chimiothérapie :
Les anesthésistes accompagnent les patients dans la gestion des effets pénibles de chimiothérapie : nausées, vomissements, hoquet, asthénie…
Hypnose-scanner et IRM :
Les anesthésistes préparent les patients souffrant de claustrophobie et devant subir des examens comme une résonance magnétique ou un scanner pour leur éviter une anesthésie générale.
Hypnose et obésité :
Dans le cadre du centre de l’obésité une aide supplémentaire est proposée par l’hypnose aux personnes touchées d’un dérèglement alimentaire pour favoriser une meilleure gestion alimentaire.
Pour mieux vous connaître et adapter au mieux son anesthésie, le médecin anesthésiste établira votre bilan de santé. Votre médecin traitant peut aider l’anesthésiste pour établir ce dossier. Des recommandations pour l’examen préanesthésique ont été rédigées par la profession. Cet examen préanesthésique est important. Il permet de définir les risques liés à toute procédure. Nous vous demandons de répondre sincèrement aux questions qui vous sont posées. Il y va de votre sécurité. Une attention particulière sera donnée aux médicaments que vous prenez. Attention, même un comprimé d’aspirine pris pour un mal de tête quelques jours avant une opération est important à signaler !
Cet examen préanesthésique vous donnera l’occasion de discuter du choix des techniques pou votre anesthésie, de la préparation à votre intervention et de poser toutes les questions que vous désirez.
Un accouchement est une des expériences les plus réjouissantes de votre vie. Cet événement doit être aussi agréable mais aussi sécurisant que possible pour vous et votre bébé.
Pour les femmes en bonne santé, l’analgésie pour l’accouchement est une question de choix personnel. Certaines obtiendront un contrôle de la douleur avec des techniques de respiration, de relaxation d’autohypnose. D’autres trouveront ces techniques insuffisantes et préfèreront une technique d’analgésie : la péridurale.
La péridurale n’est pas obligatoire mais vous est proposée pour votre confort.
La sédation est une anesthésie générale plus légère.
Comme celle-ci, elle déprime la respiration et les réflexes protecteurs de vos poumons. Les mesures de sécurité seront les mêmes que pour toute anesthésie générale.
La sédation sera utilisée dans des procédures opératoires légères ou des explorations médicales, endoscopiques peu douloureuses mais désagréables.