Imagerie médicale
Imagerie médicale
Chef de service
Chefs de service adjoint
Médecins
- BIGATTINI Dario
- BOYADZHIEV Dimitar
- BURGUET Thomas
- EFTAXIA Evanthia
- FANCHAMPS Jean-Marc
- GIROUL Frédéric
- HOUBART Marie-Aurore
- ILIEVA Desislava
- MARECHAL Carole
- MARECHAL Jean-Paul
- MEUNIER Benoit
- SIMONS Christine
Assistants
Imagerie médicale
Le service d’Imagerie Médicale se compose de 18 radiologues, dont 6 sénologues, de 32 infirmier(ère)s et technologues, de 2 aides-soignantes et de 14 secrétaires, soit 66 personnes qui forment une équipe pluridisciplinaire soudée.
Ces professionnels travaillent ensemble dans le but d’améliorer constamment la qualité du diagnostic, mais également l’accueil du patient et sa prise en charge.
Chaque année, plus de 100.000 examens sont réalisés.
Les examens d'imagerie médicale peuvent s'effectuer sur plusieurs sites :
- La Tourelle (Verviers)
- Peltzer (Verviers)
- Les Heures-Claires (Spa)
Consultation : Route 130 (La Tourelle)
Notre service est complètement digitalisé. Toutes les modalités sont reliées à un système PACS permettant l’archivage et la distribution des images par l’intranet.
Les images faisant partie de l’ensemble des examens réalisés sont stockées de telle sorte qu’elles font partie intégrale du dossier médical informatisé. De cette façon, elle peuvent être à tout moment consultées, en cas d’une visite ou d’une hospitalisation ultérieure. En cas de besoin, leur reproduction sur un support digital tel qu’un CD-ROM ou sur film conventionnel peut toujours être réalisée.
Que ce soit en salle d’opération, en salle de radiologie ou encore au cabinet du médecin, le PACS a la capacité de fournir un accès rapide et efficace aux images. Il n’est pas rare que des médecins extra hospitaliers, sollicités pour des pathologies aiguës, consultent les images depuis leur lieu de travail et orientent le traitement.
La défécographie est un examen mettant en évidence le mécanisme de la défécation.
Cet examen sert à déterminer les causes d’une constipation terminale ou d’une incontinence anale.
Cette technique consiste à construire des images à partir des échos obtenus en envoyant des ultrasons sur les organes. Elle est indolore, non irradiante, et ne nécessite aucune précaution particulière.
L’échographie est largement utilisée en obstétrique pour observer le développement du fœtus, mais est aussi très utile dans d’autres disciplines.
Les appareils modernes comportent tous une fonction Doppler qui, en mesurant les changements de fréquence des ondes réfléchies, permet de mesurer la direction et la vitesse des objets en mouvement (vélocimétrie), par exemple les globules rouges circulants.
L’échographie-Doppler permet d’observer à la fois la morphologie des organes et leur circulation sanguine, de détecter et quantifier les rétrécissements artériels ou veineux ainsi que d’éventuels reflux.
Le doppler couleur est une amélioration qui permet d’observer les modifications de vitesse et les turbulences.
Échographie abdominale au CHPLT : 30 ans d’expérience !
Depuis 30 ans, la technique d’échographie, peu onéreuse et non irradiante, a considérablement évolué en précision grâce aux sondes multifréquences et à l’écho-Doppler, que l’Institution possède sur tous les écho-graphes.
Dans l’Imagerie Médicale, l’échographie intervient comme première approche des douleurs abdominales, tant aiguës que chroniques. Elle permet de mieux cibler la pathologie, et ainsi d’orienter les recherches diagnostiques vers tel ou tel organe évitant souvent de réaliser des examens supplémentaires. Son apport diagnostic est essentiel en pathologie hépatobiliaire ainsi que dans la recherche de lithiases, qu’elles soient digestives ou rénales. Enfin, il n’est actuellement plus possible de se passer des informations échographiques dans les bilans d’extension des lésions néo-plasiques comme, par exemple, les lésions métastatiques du foie. L’échographie est devenue la base des follow-up oncologiques.
L’imagerie par résonance magnétique est une technique qui consiste à construire une image en mesurant les perturbations magnétiques provoquées par les atomes d’hydrogène lorsqu’on les soumets à une onde radio.
Elle est indolore, non irradiante et plus sensible.
Examens des organes et vaissaux de la cavité abdominale : oesophage, estomac, intestin grèle, colon, ...
Ces examens requièrent d’être à jeûn, avec une préparation supplémentaire pour le colon (lavement baryté).
Examen des organes situés dans le thorax : coeur, poumons, médiastin, et de l’ensemble du système vasculaire : artériographie, phlébographie,...
Par radiographie digitalisée, scanner ou IRM
Cette discipline consiste en l’exploration des os, des muscles et des tendons.
En exploration ostéo-articulaire, les deux techniques les plus utilisées sont le scanner et l'IRM. Elles permettent d’observer les pathologies articulaires et musculo-tendineuses, qu’elles soient dégénératives ou tumorales.
L’arthroscanner nécéssite l’injection d’un produit de contraste en intra-articulaire.
Cet examen permet de déceler et mesurer les anomalies ou obstructions des artères et veines ; par exemple de dresser le bilan des varices et des incontinences valvulaires, ou encore de localiser les thromboses et caillots.
On le pratique le plus souvent sur les veines des membres inférieurs.
Il peut être pratiqué en urgence en cas de suspicion de phlébite.
Cette technique est indolore, non irradiante, et ne nécessite aucune précaution particulière.
Dans le cadre du Mammotest, l’unité de mammographie située sur le site Peltzer est agréée selon les normes médico-radiologiques pour le dépistage du cancer du sein par le Gouvernement de la Communauté Française.
Le programme fédéral de dépistage du cancer du sein propose aux femmes de 50 à 69 ans de bénéficier d’une mammographie gratuite tous les 2 ans. Cette mammographie s’appelle Mammotest.
L’objectif de ce dépistage est de détecter le plus tôt possible un éventuel cancer du sein afin de le soigner au début de son évolution, ce qui augmente les chances de guérison.
Le programme a fait l’objet d’importants protocoles d’accord et de collaboration entre l’Etat Fédéral et les Communautés. Il a été établi selon les recommandations émises par l’Union Européenne dans son programme « L’Europe contre le cancer », afin d’offrir aux femmes un dépistage de qualité tant au niveau des appareils utilisés que de la formation spécifique des radiologues.
Le Centre provincial de coordination envoie les lettres d’invitation, enregistre les données médicales et suit les dossiers. Il fait l’analyse de la qualité et de l’efficacité du programme au niveau provincial. Le Centre communautaire de référence pour le dépistage du cancer du sein coordonne et évalue le programme en communauté française. Lors du passage de la patiente dans l’unité de mammographie, des renseignements administratifs simples lui sont demandés de même que le nom de son médecin auquel elle souhaite que son résultat soit adressé.
Le Mammotest est réalisé par un(e) technologue spécifiquement formé(e) à cet effet sous forme de 2 clichés par sein. Ensuite, le radiologue analyse le mammotest. Le résultat est alors envoyé au Centre provincial de coordination de même que les clichés afin d’être analysés par un 2ème radiologue (double lecture). Ce centre renvoie les clichés et la lettre de résultat à l’unité de mammographie. Celle-ci les fait parvenir au médecin référent.
Conformément aux exigences de la protection de la vie privée, il sera demandé à la patiente de marquer son accord pour l’enregistrement et le traitement de ses données médicales de même que pour le recueil des résultats des éventuels examens de suivi auprès de ceux qui les ont réalisés. La patiente dispose de la liberté de refuser l’enregistrement des données complémentaires sans perdre son droit au mammotest.
En pathologie vasculaire, hépatique, biliaire ou urologique, la technique permet la réalisation d’angioplasties endoluminales ou d’occlusions vasculaires, la création de "shunts", des perfusions in situ...
Elle permet aussi de guider des ponctions, des drainages ou des biopsies (poumons, foie, thyroïde, ...).
Radiologie interventionnelle sous CT-fluoroscopie :
L’évolution des scanners offre aujourd’hui la possibilité de coupler la tomodensitométrie à la fluoroscopie. Ceci permet, lors des procédures interventionnelles, de visualiser en direct la progression de l’aiguille, après avoir fait un repérage précis par une série de coupes classiques.
Un des scanners du CHPLT est équipé de ce double système qui permet de poser de multiples gestes diagnostiques ou thérapeutiques, qui plus est avec un temps d’intervention très court.
Ce guidage performant est également utilisé pour la mise en place de drains permettant d’évacuer des abcès ou des collections de différentes natures, évitant ainsi des interventions chirurgicales. Ce système permet par ailleurs de réaliser des infiltrations péri-radiculaires précises à l’étage cervical ou lombaire.
La sécurité du geste s’en trouve donc renforcée et la ponction plus ciblée, en évitant des structures, par exemple vasculaires, que l’on visualise en temps réel par rapport à la topographie de la pointe de l’aiguille. Les complications éventuelles sont, de ce fait, significativement diminuées.
L’imagerie pédiatrique : l’enfant n’est pas un adulte en réduction
Les examens réalisés chez les enfants comportent des spécificités particulières en raison des différences anatomiques et de pathologie qui existent par rapport aux adultes.
En outre, l’importance de limiter au maximum l’irradiation est encore plus grande pour les organes en plein développement. Le service dispose ainsi d’une table qui permet, d’une part, de diviser jusqu’à 8 la dose reçue lors de la scopie et, d’autre part, grâce à sa fonction « copie d’écran », d’éviter de faire une vraie radio lorsque celle-ci n’est pas absolument nécessaire.
Occasionnellement, une sédation douce par MEOPA est requise pour les petits patients les plus réfractaires.