Gastro-Entérologie
Gastro-Entérologie
Chef de service
Chef de service adjoint
Médecins
- AUSLOOS Floriane
- BELLO Caroline
- DE DECKER Sandra
- DRION Violaine
- TRIEU Thanh-Hien
- WAIN Etienne
- WEERTS Fernand
- ZEEVAERT Jean-Baptiste
Assistants
Gastro-Entérologie
Le service de gastro-entérologie du CHR Verviers regroupe des médecins spécialistes aux compétences diverses et complémentaires. Ces médecins assistés d’un personnel paramédical, lui aussi spécialisé dans les différentes techniques utilisées, se sont formés à la prise en charge spécifique des patients de gastro-entérologie.
En policlinique, les patients sont vus en consultation et/ou bénéficient d’une série d’actes techniques (gastroscopie, rectosigmoïdoscopie, pH métrie, manométrie, tests respiratoires, proctologie, fibroscan,...).
Le patient est pris en charge au sein même de l’Institution, mais également sur des sites décentralisés :
- La Tourelle (Verviers)
- Peltzer (Verviers)
- Les Heures-Claires (Spa)
- La Kan (Aubel)
Le service profite également de deux salles techniques voisines de l’hôpital de jour où l’on pratique des examens sous anesthésie (gastroscopie, colonoscopie, écho-endoscopie, cholangiographie rétrograde...).
La gastro-entérologie, c’est enfin un service rénové de 30 lits , avec tout le confort adapté aux pathologies rencontrées.
Consultation : Route 67 (La Tourelle)
Hospitalisation : Route 14, Unité C1 (La Tourelle)
Cet examen permet de mieux préciser l’origine d’une affection hépatique.
La biopsie hépatique, c’est quoi ?
La biopsie hépatique consiste à prélever un tout petit fragment de foie de quelques millimètres, que l’on pourra analyser au microscope afin de définir l’origine de votre affection et donc d’en déterminer le traitement approprié.
Comment se déroule une biopsie du foie ?
Avant :
Une prise de sang est nécessaire afin d’exclure un problème de coagulation. Vous devez prévenir le médecin de votre traitement et éviter la prise de médicaments modifiant la coagulation.
Une échographie est réalisée avant afin de repérer l’endroit adéquat pour réaliser la biopsie.
Pendant :
Vous êtes torse nu et couché sur le dos. Une anesthésie locale est réalisée à l’endroit qui a été repéré sous contrôle échographique ou radiologique. Après, le médecin introduit une autre aiguille dans le foie pour en extraire un ou plusieurs fragments de quelques millimètres.
L’examen dure quelques minutes et n’est en général pas douloureux.
Après :
Vous devrez rester allongé au lit au moins quatre heures. Ensuite, il est conseillé d’éviter toute activité physique importante pendant 48 heures.
Il est fréquent de ressentir à l’aspiration une douleur dans l’épaule droite ; elle traduit une irritation du diaphragme. Des médicaments sont prévus pour vous soulager.
Selon l’avis médical, vous pouvez rester hospitalisé 24 heures.
Peut-il y avoir des complications ?
La biopsie du foie, comme tous les actes médicaux, comporte quelques risques.
Aucun médecin ne peut vous garantir l’absence de complications. Heureusement, celles-ci sont extrêmement rares.
Dans de très rares cas, on peut avoir un saignement ou un écoulement libre de bile à l’endroit de ponction, une lésion de la plèvre (feuillet entourant le poumon) ou du poumon lui-même,ou encore une chute de tension artérielle.
En général ces complications sont bénignes et guérissent spontanément.
Cet examen permet soit de préciser l’origine de vos symptômes, soit de réaliser un traitement afin de vous soulager.
La C.P.R.E. (Cholangio-pancréatographie rétrograde par voie endoscopique) est un examen réalisé à l’aide d’un tube souple (endoscope) au bout duquel se trouve une caméra.
Ce tube est introduit par la bouche jusqu’au début de l’intestin, où se trouve la papille ; orifice de sortie du canal venant du foie (le cholédoque) et du canal venant du pancréas (le Winsung).
L’injection d’un produit dans la papille, grâce à un fin tuyau passant dans l’endoscope, permet de voir les canaux à la radiographie et de préciser le diagnostic. On peut voir ainsi s’il existe une anomalie dans ces canaux (pierre, rétressissement...)
De plus, cet examen permet éventuellement d’effectuer un traitement : extraction de calculs, dilatation des rétrécissements, placement de prothèse...
Comment se déroule une C.P.R.E. ?
Avant :
- Les résultats d’une prise de sang et d’un électrocardiogramme peuvent être nécessaires.
- Vous devez être à jeûn (ne pas boire ni manger) depuis six heures
- Si vous prenez des médicaments (les antiagrégants et anticoagulants) ou si vous souffrez d’une maladie (allergie, asthme, troubles de coagulation, troubles cardiaques), vous devez le signaler au médecin.
Pendant :
L’examen se déroule dans le service de radiologie et se fait sous anesthésie générale. Un anesthésiste est donc présent pendant l’examen pour vous endormir et vous réveiller. Grâce à cette anesthésie, vous ne sentirez rien pendant l’examen, qui peut durer entre 15 minutes et 2 heures.
Après :
Soit vous allez en salle de réveil, soit vous regagnez directement votre chambre, selon la décision de l’anesthésiste.
Vous pourrez boire un peu d’eau deux heures après l’examen mais vous ne pourrez manger que quand le médecin l’aura décidé.
Il est possible que vous ayez quelques douleurs abdominales ou des nausées. Ne vous tracassez pas, c’est habituel et des médicaments sont prévus pour vous soulager. En cas de symptômes plus importants, le médecin serait évidemment prévenu.
Dans les 12 heures qui suivent l’examen, vous ne devez pas conduire ni prendre de décisions importantes (à cause de l’anesthésie).
Peut-il y avoir des complications ?
La C.P.R.E. est un examen sûr et pratiqué en routine depuis plus de vingt ans. Cependant, comme dans tous les actes médicaux, le risque de complications existe, même s’il est très rare pour la C.P.R.E.
Parmis les complications possibles, il faut citer :
- Une poussée de pancréatite
- Rarement, une hémorragie, notamment après élargissement (sphinctérotomie) de la papille. Le plus souvent, elle s’arrête spontanément ou est arrêtée par le médecin pendant l’examen (injection d’un produit à travers l’endoscope). Très rarement, il est nécessaire de transfuser ou d’opérer.
- Plus rarement encore, une sphinctérotomie large peut entraîner une petite perforation.
La colonoscopie est un examen qui consiste à explorer le gros intestin, si possible dans sa totalité, à l’aide d’un appareil souple (endoscope) muni d’une vidéo camera.
But de l’examen
Cet examen permet de repérer toute anomalie du côlon et, le cas échéant, de prélever des échantillons tissulaires pour en faire l’analyse.
Lors de cet examen, on découvre parfois des polypes (excroissances) qui, dans la mesure du possible, seront enlevés en même temps.
Réalisation de l’examen
Cet examen est réalisé sous sédation, habituellement avec la collaboration d’un anesthésiste.
Le sédation se justifie par le fait que l’examen peut être douloureux en raison de l’indufflation d’air nécessaire pour une bonne vision.
Préparation à l’examen
Pour que l’examen se déroule dans de bonnes conditions, il faut que le gros intestin soit parfaitement propre. Nous vous conseillons donc de suivre à la lettre les instructions qui vous seront données.
Complications de l’examen
La colonoscopie est un examen présentant peu de risques.
Par contre, l’ablation de polypes peut se compliquer de perforation ou d’hémorragie, ce risque étant d’autant plus élevé que le polype est volumineux.
Vous devez savoir que cette résection est indispensable. Néamoins, si le gastro-entérologue la juge trop risquée, il ne la réalisera pas et vous proposera une intervention chirurgicale.
Vous devez également savoir que ces complications peuvent apparaître, dans de rares cas, plusieurs jours après l’ablation du polype.
Donc, si de retour à votre domicile vous présentez une douleur abdominale inhabituelle, une perte de sang par l’anus, de la température ou des frissons, vous devez consulter votre médecin traitant ou, à défaut, le service de garde de l’hôpital.
Après l’examen
Vous pouvez rentrer à votre domicile quelques heures après l’examen pour autant que le gastro-entérologue ou l’anesthésiste vous y autorisent.
Soyez accompagné : il vous est interdit de conduire un véhicule pendant les 12 heures qui suivent l’examen. De même, nous vous déconseillons de prendre des décisions importantes durant cette période ou d’effectuer des travaux dangereux.
Nous vous déconseillons également de consommer des boissons alcoolisées.
Ne soyez pas seul à la maison durant les 12 heures qui suivent l’examen.
Si une ablation de polype est réalisée, vous devez rester à l’hôpital pour surveillance. Le médecin vous préviendra ainsi que votre entourage à votre réveil. Vous quitterez l’hôpital le lendemain après la visite du gastro-entérologue.
La colonoscopie ne sera réalisée que si vous marquez votre accord aux différents points précédents.
Cet examen, qui combine l’endoscopie et l’échographie, reste le plus performant pour étudier la paroi de l’oesophage, de l’estomac, du duodénum ou du rectum et les organes voisins.
L’écho-endoscopie haute est toujours réalisée sous anesthésie générale alors que l’écho-endoscopie basse est le plus souvent ratiquée sans sédation.
Les principales indications de l’échoendoscopie (EE) sont le bilan d’extension locorégionale des cancers digestifs, le diagnostic des affections bilio-pancréatiques (cancer pancréatique, lithiase, bilan étiologique des pancréatites…) et le diagnostic de certaines affections bénignes (gastrite à gros plis, tumeur stromale sous-muqueuse, bilan d’incontinence, recherche de fistule…).
Au départ, l’endoscopie était essentiellement diagnostique. Depuis près de 30 ans, elle est devenue de plus en plus interventionnelle.
Au niveau oeso-gastrique, elle permet le traitement des hémorragies digestives, le traitement des sténoses bénignes ou malignes par dilatation ou par la mise en place de prothèses expansibles, l’extraction de corps étrangers, le traitement des fistules par mise en place de prothèses extirpables, la résection de tissus précancéreux ou cancéreux par EMR (Endoscopie Mucosal Résection) ou ESD (Endoscopie Submucosal Dissection), kysto gastrostomie - drainage de collections péripancréatiques par mise en place de prothèse(s).
La gastroscopie est un examen qui a pour but d’observer l’intérieur de votre système digestif haut.
Cet examen permet de voir directement l’oesophage, l’estomac et le duodénum et, si nécessaire, d’effectuer de manière indolore des petits prélèvements (biopsies) pour examen au microscope.
Pour ce faire, on utilise un gastroscope : tube souple muni d’un système optique.
Comment se déroule une gastroscopie ?
Avant :
- Vous devez être à jeun 8 heures avant l’examen
- N’oubliez pas de signaler à votre médecin le traitement médical en cours, éventuellement de lui apporter la liste de tous les médicaments que vous prenez et de signaler entre autres si vous souffrez de glaucome ou si vous êtes sous anticoagulants.
Préparation à l’examen :
- Si vous portez une prothèse dentaire, il faudra veiller à l’enlever avant l’examen
- Vous recevrez un spray pour endormir votre gorge
- Le médecin vous fera administrer une sédation si nécessaire
Déroulement de l’examen :
- Vous serez tout d’abord installé sur votre côté gauche, la tête légèrement surélevée
- On vous placera un embout buccal entre les dents afin de faciliter l’introduction du gastroscope
- Le gastroscope que le médecin introduira dans votre bouche est un tuyau d’une grande souplesse et d’un calibre de 9 millimètres
- L’examen lui-même ne dure que quelques minutes, mais considérez que sa durée totale (installation comprise) peut aller jusqu’à 30 minutes.
Conseils tout au long de l’examen
- une respiration calme vous aidera à vous détendre, ce qui facilite l’examen
- laissez s’écouler l’excès de salive
Recommandations après l’examen
- Ni boire ni manger avant le réveil complet de la gorge (30 à 60 minutes).
- En cas d’administration d’un calmant, la prudence est de rigueur : il est indispensable que vous vous fassiez accompagner.
- Ne pas conduire avant le lendemain matin.
pH métrie oeso-gastrique et impédance-métrie
Ces examens mesurent l’acidité du reflux gastrique.
Les reflux acides ou non acides peuvent être responsables de problèmes ORL (brûlure de langue, toux, rhinite…) et pulmonaire (bronchite, asthme…) en plus de problèmes de sensation de brûlure au niveau de l’oesophage et de régurgitations.
Manométrie oesophagienne
La manométrie permet d’évaluer la gravité des troubles de motilité au niveau de l’oesophage (contractions inefficaces, oesophage casse-noisettes, spasmes diffus, achalasie…) afin d’adapter la prise en charge du patient.
Les tests respiratoires ont pour but d’étudier l’absorption ou la non-absorption de certains produits par le système digestif et le métabolisme de ceux-ci par l’organisme. Ce métabolisme est étudié grâce à l’élimination d’un substrat marqué dans les gaz expirés.
Depuis 2008, le service de Gastro-entérologie possède l’appareillage pour réaliser ces tests de manière simple, non invasive et sans l’utilisation d’isotopes radioactifs.
- recherche d’infection gastrique,
- recherche d’une intolérance au lactose,
- recherche d’une insuffisance pancréatique exocrine.
Avaler une caméra : visualisation assurée et peu invasive de l’ensemble de la muqueuse de l’intestin grêle
Les méthodes classiques d’endoscopie permettent d’explorer le segment supérieur du tractus digestif par l’oesophagogastro- duodénoscopie tandis que l’iléocoloscopie explore le gros intestin et la partie terminale du grêle.
Le reste du grêle, soit près de 6 mètres, est inaccessible à l’endoscopie classique. Les techniques d’examens radiologiques et de médecine nucléaire sont également limitées pour explorer cette région intermédiaire.
Depuis quelques mois, le service de Gastro-entérologie du CHPLT s’est doté d’une technologie de pointe qui permet d’explorer la totalité du tube digestif : l’endoscopie capsulaire.
Une mini caméra qui voyage dans l’intestin
L’endoscopie par capsule consiste en une mini caméra (la capsule) que le patient avale et qui transmet des images à un enregistreur porté à la ceinture. La capsule, de la taille d’une grosse gélule (26x11mm), contient une caméra vidéo, un émetteur radio avec antenne et une batterie. Pendant son parcours digestif, la caméra prend deux photos par seconde.
Ces images sont alors transmises à l’enregistreur. La batterie possède une autonomie de 8 heures, ce temps est suffisant dans la plupart des cas pour que la capsule voyage jusqu’au grêle terminal.
La capsule disposable est ensuite éliminée dans les selles. Les images enregistrées sont chargées sur un ordinateur et analysées, tout à loisir, sur l’écran.
Une excellente tolérance et peu de complications
L’avantage de cette technique est qu’elle est peu invasive et bien tolérée. Il existe cependant un risque (faible) de rétention de la capsule dans l’intestin à la suite d’une sténose ignorée ce qui pourrait nécessiter une intervention chirurgicale pour extraire la capsule.
L’apport diagnostique de l’endoscopie par capsule est considérable dans la mise au point des saignements digestifs chroniques, extériorisés ou occultes, avec ou sans anémie chronique après gastroduodénoscopie et iléocoloscopie négatives.
La maladie de Crohn, la maladie coeliaque, les tumeurs du grêle et les syndromes polyposiques sont d’autres pathologies qui pourront être précisées par cette nouvelle approche.
Comme beaucoup de nouvelles technologies de pointe, cet examen a un coût qui n’est pas pris en charge actuellement par la sécurité sociale et une participation de 300 euros est mise à charge du patient jusque fin 2007. Le prix sera ensuite adapté en fonction du remboursement futur accordé par l’INAMI.